
MON APPROCHE

FONDEMENTS DU COACHING CANIN : LE CHIEN A DES BESOINS
Le chien n’est pas un objet de décoration que l’on met dans un jardin toute sa vie en se disant que cela lui suffira pour être heureux.
Nous avons tous le souvenir de l’année 2020 et de la difficulté que nous avons eu à rester enfermés dans le même endroit tous les jours. Or c’est souvent ce que nous demandons à notre chien. Un jardin, c’est joli mais le même jardin tous les jours sans aucune autre porte de sortie, c’est une prison.
Les besoins du chien sont assez simples mais ils demandent un minimum d’investissement personnel quotidien et surtout un peu de temps à lui accorder.
Mais cela devrait toujours être du plaisir.
Après tout, votre chien n’a pas demandé à intégrer votre foyer. Alors maintenant qu’il est là, il s’agit simplement de l’assumer !

Fondements du coaching canin : une démarche simple
Elle est relativement simple et elle résulte de l’ensemble de mes expériences, lectures et formations.
J’ai compris que, pour avoir une relation épanouie avec son chien, il n’est pas nécessaire de s’enfermer dans un club canin.
En effet, le chien étant un animal social, la plupart de ses apprentissages doivent se faire en extérieur et surtout pas dans un cadre fermé qui ne change jamais.
Mon travail se fonde donc sur trois principes fondamentaux :
LA PATIENCE
Nous évoluons dans un monde qui bouge à toute allure et nous demandons à nos chiens de s’adapter à l’environnement qu’on lui propose de manière quasi-immédiate.
Mais c’est IMPOSSIBLE.
Un enfant n’apprend pas à marcher en quelques heures mais il lui faut des mois.
Or, on demande au chien de nous accepter et de nous comprendre sans jamais se mettre à sa place.
Pire, on s’emporte dès qu’il ne fait pas ce qu’on lui demande.
Ce type de relation ne peut pas fonctionner de manière harmonieuse.
En revanche, la patience permet de s’assurer que les messages sont passés et que les apprentissages sont acquis. Elle évite l’énervement qui est, lui, totalement contreproductif dès lors qu’il embrouille notre message dans la tête du chien. Et surtout il développe son stress.
Le chien est un être intelligent mais il faut lui laisser le temps d’intégrer nos demandes et de les comprendre. Il fait des erreurs mais c’est normal, nous en faisons tous. Pour autant, apprécions-nous de nous faire réprimander sans même comprendre pourquoi ?
Ne traitons pas les chiens comme nous ne voudrions pas être traités.
Ce premier pilier de mon approche est essentiel.


LA PRATIQUE
C’est la répétition qui permet d’ancrer les comportements.
On ne maitrise pas un sport dès la première séance.
C’est la même chose avec son chien. Il faut se méfier de ce que l’on croit acquis.
Il ne faut pas hésiter à renouveler les demandes dans des environnements différents car, suivant l’endroit où se trouve le chien, son écoute est plus ou moins active.
En extérieur, il y aura toujours un élément qui surpassera l’attention qu’il peut vous accorder. Seule la pratique régulière de certains ordres comme le « au pied » par exemple pourra vous permettre de récupérer votre chien dans certaines situations.
Cette pratique peut et doit se faire essentiellement sous forme ludique avec récompense systématique dans un premier temps et récompense régulière dans un second temps. Il faut toujours rappeler au chien que vous êtes dans une relation donnant-donnant. Il vous fait plaisir en vous obéissant, vous lui faites plaisir en le récompensant.
C’est le meilleur moyen pour faire perdurer des comportements.
LA PRECISION
Elle est cruciale pour apprendre transmettre à son chien les bons messages.
D’abord il faut être précis dans sa demande. Plus vous être clair, plus le chien aura de chance de vous comprendre rapidement. En d’autres termes, UN MOT = UNE ACTION (et pas DIX MOTS = UNE ACTION).
Mais il faut aussi être précis concernant le moment où on délivre la récompense car c’est ce qui indique au chien si ce qu’il a fait est bien ou non.
Si on est approximatif, on peut facilement embrouiller son chien.
Par exemple, vous lui demandez de venir au pied. Il s’exécute mais vous insistez en demandant un assis à côté de vous pour « terminer » l’ordre. À ce moment, vous récompensez le chien. Dans ce cas, le chien pourrait se demander si vous avez récompensé l’action de venir au pied ou celle de s’asseoir à côté de vous.
Suivant le caractère du chien, ce manque de précision pourra être source d’incompréhension pour la suite.
En résumé, il faut des demandes claires et un timing simple.
C’est au travers de ces trois axes, fondements du coaching canin, que je vais tenter de vous aider dans votre communication avec votre chien.
Avec de la bienveillance, de l’amour et un peu de méthodologie, on peut créer ou recréer des relations maitres-chiens heureuses.


« Perdre patience, c’est perdre la bataille. »
Gandhi